Rasoul Taqadossi, l'avocat dans l'affaire des 295 citoyens iraniens atteints d'EB, a déploré lors d’une interview accordée à l’IRNA, des problèmes pour importer des médicaments pour les maladies rares dont les enfants « papillons » à cause des sanctions extraterritoriales américaines visant l’Iran.
La peau de ces patients est aussi fragile que les ailes d'un papillon de sorte qu'au moindre contact, des parties de celle-ci s'arrachent.
Se référant aux actions inhumaines des États-Unis, il a déclaré : « Les droits de l’homme sont inhérents à tout être humain dès sa naissance. Ils sont indépendants des gouvernements et des régimes au pouvoir. Les droits de l'homme sont les droits de tous les êtres humains, et comme tous les êtres humains sont membres de la communauté internationale et partagent leur humanité, leurs droits doivent être exercés de manière égale partout, mais malheureusement, les actions unilatérales des États-Unis ont privé de nombreuses personnes en Iran et ailleurs dans le monde de leurs droits les plus élémentaires », a-t-il encore regretté.
Il a ajouté : « Les libertés inscrites dans la Déclaration universelle des droits de l'homme ont été introduites par le Président des États-Unis, Franklin Roosevelt, en janvier 1941, autrement dit sept ans avant l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Roosevelt a donné aux citoyens américains voire du monde entier la promesse de quatre catégories de libertés et de droits pour un avenir meilleur du monde humain, mais ce n’était qu’un jeu démagogique car dans la pratique, la réalité est différente et car le comportement des Etats-Unis qui se posent en défenseurs de ces droits est loin de ses prétentions. »
Le Président américain Joe Biden a invité quelque 110 pays et territoires à son sommet virtuel pour une prétendue « Démocratie » intéressée en décembre. Sans surprise ses rivaux la Chine et la Russie en sont exclus.
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